Aller au contenu

 

3 prix canadiens en rayonnement international

Mario Laforest, Jacques Proulx et le GCIUS honorés par le Bureau canadien en éducation internationale

Le Groupe de collaboration internationale en ingénierie de l'UdeS 2007 lors de sa mission au Pérou.
Le Groupe de collaboration internationale en ingénierie de l'UdeS 2007 lors de sa mission au Pérou.
Photo : GCIUS

23 octobre 2008

Robin Renaud et Marty Meunier

L'Université de Sherbrooke a su démontrer son leadership en termes de collaboration internationale ces dernières années par une myriade d'initiatives tant institutionnelles que sectorielles. Le Bureau canadien pour l'éducation internationale saluera la contribution de deux individus et d'un groupe étudiant de l'UdeS le 3 novembre lors de son congrès à Saint John's, à Terre-Neuve-et-Labrador. Mario Laforest, Jacques Proulx et le Groupe de collaboration internationale en ingénierie de l'UdeS (GCIUS) seront honorés.

Mario Laforest

Directeur de l'Agence des relations internationales (ARIUS) depuis 2003, Mario Laforest se verra remettre le Prix du leadership en internationalisation. À cet égard, ses contributions sont nombreuses et remarquables, notamment en ce qui concerne l'internationalisation de l'UdeS. Comme conseiller au recteur pour le développement international, Mario Laforest s'est vu confier le mandat de poser un diagnostic et de proposer des orientations stratégiques en matière de développement international à l'Université. Cette étude a englobé les programmes de l'institution offerts à l'étranger, le recrutement d'étudiants internationaux, la participation à des activités de coopération internationale, l'accueil de professeurs invités ainsi que l'accueil et la participation à des événements de calibre international.

Mario Laforest a contribué significativement à l'adoption d'une stratégie d'alliances privilégiées pour l'Université de Sherbrooke. Il a notamment été le promoteur de la création du Réseau Latinus, dont il est coordonnateur. Ce réseau constitue un environnement de formation et de recherche caractérisé par ses origines et son contexte d'existence latins, et ouvert aux échanges avec les autres cultures. L'Université de Sherbrooke a créé ce réseau en partenariat avec les universités de Liège (Belgique), Montpellier (France), Trente (Italie) et Nuevo León (Mexique). Le Collège Dawson ainsi que le Cégep de Sherbrooke sont associés à ce réseau universitaire.

Comme directeur de l'ARIUS, Mario Laforest a aussi collaboré à la gestion de 176 accords de coopération internationale de l'Université. Il a contribué de façon significative à l'établissement d'un institut Confucius au Québec, qui est installé dans les locaux du Collège Dawson ainsi qu'au Campus de Longueuil et au Campus principal de l'UdeS.

Comme doyen de la Faculté d'éducation de 1993 à 2001, Mario Laforest avait développé des initiatives internationales en faisant mieux connaître les expertises facultaires et en initiant des collaborations avec d'autres pays comme le Chili, la Colombie, le Brésil, la France ou le Maroc.

Jacques Proulx

Le Bureau canadien pour l'éducation internationale décernera au professeur Jacques Proulx, du Département de psychologie, le Prix pour services à l'internationalisation. Ce prix vise à reconnaître des services marquants à l'éducation internationale dans un établissement. À cet égard, la feuille de route du professeur Proulx est éloquente depuis plus d'une vingtaine d'années. Le professeur a notamment œuvré à la conception de programmes, à la sensibilisation et à la formation tant au Département de psychologie qu'au service d'autres organismes. Il a notamment conçu en 1985 un cours de compétences interculturelles pour le programme de baccalauréat en psychologie. Des étudiants internationaux étaient invités à participer à titre de ressources et la moitié du cours se donnait en jumelage avec des étudiants new-yorkais.

Plus récemment, Jacques Proulx a collaboré à la préparation des participants québécois à des projets à l'étranger tels qu'Ingénieurs sans frontière et Écologie sans frontières. Il a également œuvré à sensibiliser des membres du personnel universitaire à l'intervention en contexte de diversité culturelle que représentent nos étudiants internationaux, tant à l'Université de Sherbrooke que dans d'autres établissements universitaires québécois.

Jacques Proulx s'est aussi distingué en s'engageant au sein d'organismes comme le Bureau canadien pour l'éducation internationale. Il a également collaboré à certains projets orchestrés sous l'égide des Nations Unies, du Bureau international de l'éducation à Genève, du Conseil international de l'éducation des adultes, du Comité d'action pour le français dans l'informatique, du Conseil supérieur de l'éducation du Québec et du Centre panafricain de formation coopérative.

GCIUS

Enfin, le Bureau canadien pour l'éducation internationale décerne le Prix du leadership étudiant en internationalisation au Groupe de collaboration internationale en ingénierie de l'UdeS. «La reconnaissance des pairs est la tape dans le dos qui nous stimule et qui nous motive à nous investir davantage pour la cause de la coopération internationale», souligne Martin Bouchard-Valentine, directeur du GCIUS 2007 qui a mené un projet au Pérou. Louis Marquis, vice-recteur aux affaires internationales, ajoute : «Faire partie du GCIUS nécessite un investissement complet, et chacun des membres doit en faire sa priorité pendant plus d'un an et demi, mais tous reviennent transformés et avec une vision nouvelle du monde qui les entoure.»

Le jury a décerné ce prix en se basant sur la contribution à l'éducation internationale du groupe, les résultats scolaires, l'apport à l'internationalisation de la vie du campus et le leadership manifesté dans leurs divers voyages. «Depuis sa fondation en 2002, le GCIUS ne cesse d'acquérir plus de notoriété et de crédibilité, souligne le directeur du GCIUS 2007. Cette récompense en est une autre preuve. Nous remercions tous nos partenaires qui nous permettent de réaliser des projets de solidarité avec les communautés défavorisées.»